Domaine de la Commaraine
La beauté derrière les murs du Château de la Commaraine
Le village de Pommard en Bourgogne respire une ambiance classique et historique. Avec la plupart de ses maisons et ses 'clos' (des vignes entourées de murailles) toujours intacts, il dégage un air serein et paisible. Et pourtant, la petite place romantique du village donne à ses visiteurs une impression presqu'exotique au cœur de la Bourgogne rurale.
Le Clos de la Commaraine, Monopole en Pommard Premier Cru situé tout près du centre du village, est un lieu étonnant qui demande à être redécouvert. Le domaine est magnifique à tous égards, avec son château situé dans la partie sud du vignoble, adjacent au village. Les propriétaires du domaine, Denise Dupré, professeur à Harvard, et Mark Nunnelly, ancien directeur général du fonds d'investissement Bain Capital, basé à Boston, sont accompagnés de l'investisseur français Jean-Luc Vitoux, à présent directeur de La Commaraine. Sous les auspices de ses nouveaux propriétaires passionnés avec leur équipe dynamique, le domaine est en passe de devenir une nouvelle référence à Pommard. Rien n'est épargné pour obtenir le meilleur vin du terroir du Clos, de la culture de la vigne à la sélection des parcelles et à la vinification.
Le premier vin du Domaine de la Commaraine, le Clos de la Commaraine Monopole 2018, est juste éblouissant. Luxueux, finement ciselé et d'une grande finesse, ce vin est incontestablement exceptionnel. Les vendanges 2018 marquèrent une nouvelle étape pour ce site emblématique dans la prestigieuse Côte d'Or : le Clos en Monopole de 3,75 hectares de vignes classées Pommard Premier Cru est désormais cultivé en biodynamie. Le dernier vin produit sous le nom de Commaraine, remonte à 2002. Ensuite, les raisins furent vendus à la Maison Louis Jadot.
Vins rouges de Domaine de la Commaraine
de Domaine de la Commaraine
Le site comprend le Château de la Commaraine, avec une histoire remontant au XIIe siècle et aux temps des ducs de Bourgogne. Inoccupé depuis 2013, il bénéficia d’importantes rénovations, le transformant en un hôtel cinq étoiles, avec un spa souterrain dans les caves du XIVe siècle, et un restaurant gastronomique. Le concept fut développé par Denise Dupré et Mark Nunelly, également propriétaires de l’hôtel de luxe Royal Champagne et de la Maison de Champagne Bio Leclerc Briant. Outre l’acquisition du Clos de la Commaraine, le couple américain reprit le Domaine Belleville à Rully et le Manoir Murisaltien à Meursault. L’hôtel-boutique avec 23 chambres est situé en retrait. « Nous souhaitons offrir plus qu’une ‘nuitée dans un hôtel de luxe’ à nos visiteurs » explique le directeur Jean-Luc Vitoux.
« Nous tenons à partager notre passion avec nos hôtes en les impliquant dans les travaux agricoles et viticoles, afin de les rapprocher du terroir du Clos » précise-t-il. Pendant la conversion du vignoble par la nouvelle équipe viticole, les vignes sont cultivées selon des méthodes biologiques et biodynamiques. « La durabilité est un élément crucial de l'approche biodynamique ainsi que pour l'ensemble de la propriété » souligne M. Vitoux. Auparavant, la propriété fut cultivée de manière biologique, avec un seul produit chimique utilisé pendant la floraison. Ce printemps, des moutons pâturèrent les vignobles, surveillés de deux experts viticoles responsables des vignes depuis plus de 20 ans. « Le vin est toujours au cœur de notre projet » affirme Hugues Romagnan, directeur commercial et marketing.
La récolte 2018 se déroula parcelle par parcelle, les raisins furent vinifiés séparément, les décisions d'assemblage seront prises en juin. « Il faut comprendre le terroir en jouant avec nos dix parcelles » dit M. Vitoux. Pour se faire, une approche particulière a été choisie : une étude de la conductivité électromagnétique de la variabilité du sol, réalisée par la société chilienne AgroPrecisión. « Vers la fin du printemps, nous effectuerons une analyse des vignes et des feuilles de vignes afin de vérifier si elles sont en bon état, 'bien nourries', ou s'il leur manque un nutriment ou un composant » explique Vitoux.
Producteur
Sette Cieli
Il n'est pas facile d'arriver au septième ciel. Et il est vrai que le chemin qui mène au domaine Sette Cieli est semé de quelques embûches. Après s'être trompé de route et avoir fait maints détours (Google Maps n'a pas le septième ciel dans son radar), l'on arrive enfin dans le paradis viticole de la famille Ratti.
Didier Joris
En Valais, Didier Joris est une véritable institution. Sans lui, histoire viticole valaisanne serait impensable. Il grandit dans une famille d’agriculteurs qui se concentre principalement sur l’élevage de bétail. Aujourd’hui encore, Didier vante « ses Reines », les réputées vaches combattantes d’Hérens. Ce n’est que durant les années 1960 et 1970 que la famille Joris commence à aménager des terrasses pour y planter des vignes et cultiver des vignobles.
Cascina Barisél / Franco Penna
Avec seulement 5 hectares, le domaine de Franco Penna est petit mais exquis. Situé près de Canelli, à l'est d'Alba, il ne possède que les meilleurs sites en exposition sud et aux sols riches en calcaire. Son père Enrico, qui acquit le domaine dans les années 1960, eut visiblement la main heureuse.